La Grande Sassière
La réserve naturelle de la Grande Sassière se trouve en Haute Tarentaise, sur la commune de Tignes (Savoie), entre la haute vallée de l’Isère et la frontière italienne.
La réserve a été créée en 1973, en « compensation » de l’autorisation donnée à Tignes pour l’aménagement du glacier de la Grande Motte.
D’une surface de 2 230 ha, et comprise entre 1 798 m et 3 747 m d’altitude, elle est dominée par le sommet de la Grande Sassière (3 747 m) et celui de la Tsanteleina (3 602 m).
Au beau milieu de la réserve se trouve un grand lac à 2 440 mètres d’altitude, retenu par un barrage.
Cette digue de 16 m de haut permet la surélévation du lac naturel de la Sassière et sert ainsi de réservoir au barrage du Chevril.
Accès
Entre Tignes et Val d’Isère, après le lac du Chevril, prendre à gauche la petite route direction Villaret du Nial / Le Saut.
Poursuivre quelques kilomètres puis garer sa voiture sur le parking sous le barrage du Saut. La randonnée s’effectue dans la Réserve Naturelle de la Grande Sassière.
Continuer à pied sur la grande piste qui traverse le Plan de la Sassière, sous l’aiguille du même nom.
Les plus sportifs préfèreront passer par l’autre rive (via le hameau en ruine du Saut) car bien plus varié et attractif.
On aperçoit, au fond de la vallée, le barrage du Lac de la Sassière dominé par la Tsanteleina. Un départ de bonne heure vous permettra peut-être d’observer marmottes et chamois qui ont élu domicile dans la réserve.
Après avoir traversé un torrent qui descend de la Grande Sassière, un petit raidillon nous amène au barrage. Le sentier se poursuit de ce côté du lac en direction du glacier de Rhêmes-Golette, ou, en traversant le barrage, vers le passage de Picheru et le col de la Bailletta.
Le retour se fait soit par le même chemin, soit en prenant le sentier à droite après avoir traversé le barrage.
Ma sortie du jour
En cette fin juin, la neige était encore présente en masse sur les hauteurs de la Sassière. Il était donc difficile de se projeter plus loin que le lac. Sans crampons, il était trop dangereux d’emprunter des reliefs pentus.
J’ai toutefois réussi à faire le tour complet du lac via un itinéraire très escarpé, en me frayant un chemin à travers les névez.
Ce n’était toutefois pas sans peine, il m’aura même fallu traverser un ruisseau pieds nus, sous l’œil moqueur d’une dizaine de marmottes !
Maintenant vous apprécierez encore plus les efforts fournis pour vous présenter ces photos !